Prends garde à toi petit oiseau

De ne pas te faire écraser

Par les camions par les autos

Tu sais les hommes sont si pressés,

Y en a même qui s’lèvent le matin

Ils vont bosser, faire des affaires

Pour gagner leur quignon de pain

Ou pour combler leur découvert,

Les pauvres ils sont tellement pressés

Qu’ils ont des siècles de retard

D’l’âge de la pierre ils sont passés

A l’âge du pétrodollar.

Refrain:

Mais voir la vie d’en haut, d’en haut

Petit, petit, petit oiseau

C’est beaucoup mieux

Et moins dangereux !

Ils sont bizarre ces humains

Surtout les grands qui font sérieux

Ceux, quand ils te serrent la main

Te regardent même pas dans les yeux,

En plus ils ont un gros cerveau

Bien plus gros que le tien, tu sais !

C’est pas une cervelle de moineau

Ils ont le pouvoir de penser,

Mais ils n’en n’usent que dix pour cent

Surtout devant la télévision

Et d’ailleurs fort heureusement

Ils pourraient être beaucoup plus con !

Prends garde à toi petit oiseau

Même si tu vois sur la chaussée

Un bout d’brioche, un bout d’gâteau

Reste sur ta branche perché,

Y en a, faut pas leur en vouloir

Ceux qui attendent un jour la chance

Et qui s’écrasent sans le savoir

Et n’osent même pas monter aux branches,

Enfin l’oiseau ne t’en fais pas

Parmi les hommes y a des humains

Même s’ils avancent à petit pas

Ils t’ouvriront toujours leur main !

Enfin l’oiseau ne t’en fais pas

Parmi les hommes y a des humains

Même s’ils avancent à petit pas

Ils t’ouvriront toujours leur main !

Pour te donner un peu de grain !